Contexte et histoire...
Issue d’une famille atypique dont les fières représentants ont été des personnalités comme Pierre Coquet (chef d’entreprise dans le domaine de l’aviation dans les années 20 et inventeur), Simone Coquet sa femme, styliste pour Jean Patou.
Ils créeront un atelier d’accessoires de modes, rue du faubourg st honoré à Paris et feront entre autres des boutons en porcelaine assortis aux robes hautes couture, de l’époque, à partir des années 30.
Ils reprennent à Montreuil, dans la région parisienne, après la guerre, un atelier de fabrication de petits objets décoratifs avec leur fils Michel Coquet, sculpteur.
Réputés pour leur inventivité, ils seront contactés par des fabriquants de gants en caoutchouc, dans les années 50, et réaliseront des mains en porcelaine (droite gauche) permettant le coulage de la matière et l’édition de gants unis, à usage domestique.
A la demande des fabriquants, ils rechercheront un procédé qu’ils brevèteront pour créer des zones fines reliées antidérapantes.
Jean-Louis Coquet, ingénieur agricole, se spécialisera dans les grands travaux dont ceux de l’irrigation dans le Rif au Maroc.
Les problèmes sociaux, politique et familiaux lui feront abandonner cette vie de pionnier et d’aventurier. C’est avec son père qu’en 1963 il reprendra une manufacture en faillite suite à un incendie, sur les bords de vienne à St Léonard de Noblat.
Sa femme, Christiane Coquet, Fleuriste sur porcelaine à Montreuil, l’accompagnera dans cette merveilleuse aventure qui durera plus de 30 ans.
Les Ets Coquet prendront le nom de celui de JL Coquet en 1992 après le rachat de l’entreprise familiale par le groupe Lalique.
Sylvie Coquet est à la croisé de ces chemins et issue de cette culture familiale riche.
Passionnée par l’illustration, elle décide toutefois de travailler aux côtés d’architectes en Allemagne. Elle y fera en tant que décoratrice et peintre sur céramique une carrière prometteuse.
Elle quittera l’Allemagne en 1988 pour rejoindre l’entreprise familiale aux côtés de son père.
C’est cependant à partir de 1992, au côté du groupe cristallier, et au sein de l’entreprise Jil Coquet qu’elle créera les formes mythiques, encore aujourd’hui de l’entreprise, Samoa, Hémisphere, Georgia, ainsi que de nombreux décors.
Face aux émergences de la mondialisation, très présentes déjà en 2001, elle décidera au côté de Pierre Cagin, ingénieur céramiste, de voler de ses propres ailes.
Leur manufacture dédiée à « la haute couture et à la création « est un bijou.
Mobilier, luminaire, bijoux, objet décoratifs, panneaux ajourés feront l’objet de ses premières recherches Pionnière, elle déposera des brevets de procédés de fabrication sur ce fameux moucharabieh, en 2002. Aujourdhui, sa manufacture labellisée EPV, continue de créer des pièces hors normes, associant technique et plastique : évidages, pate de couleur, émaillage, matières atypiques, touché...
Son style marque beaucoup les esprits et continu d’être une réelle source d’inspiration pour beaucoup. Une recherche vers l’ART, l’ART de la Table et de savoir-faire exeptionnels.
La Manufacture
Sylvie Coquet...
Entreprise du Patrimoine Vivant